Peur et altérité: être un·e étranger·ère dans l’Europe moderne

Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, l’Europe a connu des situations de crises confessionnelles, de guerres, d’épidémies, de fragilité économique et climatique, qui ont marqué l’imaginaire, les discours et la vie des hommes et des femmes. En considérant cette période charnière de notre histoire, il s’agira de tester l’idée selon laquelle plus les sociétés font face à des difficultés, plus elles se referment sur elles-mêmes, plus la peur les pousse à rejeter les autres – celles et ceux qu’elles perçoivent comme leur étant fondamentalement étrangers·ères.